Inferno est sorti en 2013 et est le sixième roman de Dan Brown. C’est le troisième livre de cet auteur que je lis après Da Vinci Code et Deception Point.
Résumé : Dans ce roman, on retrouve pour la quatrième fois Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, qui se réveille en pleine nuit à l’hôpital de Florence. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il en Italie ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme médecin, Sienna Brooks. Rapidement Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde due à la surpopulation mondiale, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire…
Mon avis : J’ai trouvé ce livre particulièrement bien écrit, le style est très fluide, les chapitres sont courts et le suspens est tellement présent qu’on ne peut pas s’empêcher de continuer à tourner les pages.
L’action se déroule successivement à Florence, Venise et Istanbul. Les personnages traversent des musées, des palais, des églises, des mosquées. Ces lieux sont décrits avec une telle précision que l’on a vraiment l’impression de les voir devant nos yeux. Les descriptions sont nombreuses mais s’intègrent bien au récit et pour moi qui suis allergique aux longues descriptions, je ne les ai pas trouvé trop lourdes.
Le thème du roman, la surpopulation mondiale et ses effets sur la planète, est tout à fait d’actualité en ce moment où la COP 21 se termine sans réelle avancée et où la Chine décide de supprimer sa politique de l’enfant unique. Le roman met vraiment en avant les ravages de l’inflation galopante de la population mondiale sur la planète durant le XXè et XXIè siècle. Pour une fois, les motivations du « méchant de l’histoire » peuvent être comprises même si les moyens qu’il met en œuvre pour contrer ce problème sont condamnables.
On sent un gros travail de documentation de Dan Brown, notamment sur la Divine Comédie de Dante et c’est un régal de voir comment son intrigue entremêle ce chef d’œuvre du XIVè siècle avec le problème contemporain qu’est la surpopulation mondiale. Il fallait une bonne dose d’imagination pour réussir ce tour de force.
En résumé, c’est un bon roman qui se lit très facilement. L’intrigue est très prenante et en prime on se cultive en le lisant !