mardi 28 juin 2016

Inferno de Dan Brown

Inferno est sorti en 2013 et est le sixième roman de Dan Brown. C’est le troisième livre de cet auteur que je lis après Da Vinci Code et Deception Point.
Résumé : Dans ce roman, on retrouve pour la quatrième fois Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, qui se réveille en pleine nuit à l’hôpital de Florence. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il en Italie ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme médecin, Sienna Brooks. Rapidement Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde due à la surpopulation mondiale, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire…
Mon avis : J’ai trouvé ce livre particulièrement bien écrit, le style est très fluide, les chapitres sont courts et le suspens est tellement présent qu’on ne peut pas s’empêcher de continuer à tourner les pages.
L’action se déroule successivement à Florence, Venise et Istanbul. Les personnages traversent des musées, des palais, des églises, des mosquées. Ces lieux sont décrits avec une telle précision que l’on a vraiment l’impression de les voir devant nos yeux. Les descriptions sont nombreuses mais s’intègrent bien au récit et pour moi qui suis allergique aux longues descriptions, je ne les ai pas trouvé trop lourdes.
Le thème du roman, la surpopulation mondiale et ses effets sur la planète, est tout à fait d’actualité en ce moment où la COP 21 se termine sans réelle avancée et où la Chine décide de supprimer sa politique de l’enfant unique. Le roman met vraiment en avant les ravages de l’inflation galopante de la population mondiale sur la planète durant le XXè et XXIè siècle. Pour une fois, les motivations du « méchant de l’histoire » peuvent être comprises même si les moyens qu’il met en œuvre pour contrer ce problème sont condamnables.
On sent un gros travail de documentation de Dan Brown, notamment sur la Divine Comédie de Dante et c’est un régal de voir comment son intrigue entremêle ce chef d’œuvre du XIVè siècle avec le problème contemporain qu’est la surpopulation mondiale. Il fallait une bonne dose d’imagination pour réussir ce tour de force.
En résumé, c’est un bon roman qui se lit très facilement. L’intrigue est très prenante et en prime on se cultive en le lisant !

vendredi 24 juin 2016

L'empire perdu de Clive Cussler et Grant Blackwood

L’empire perdu est le deuxième roman de la série sur le couple de chasseurs de trésors Fargo écrit par Clive Cussler avec Grant Blackwood. Aimant beaucoup la série sur Dirk Pitt du même auteur, j’ai voulu tenter celle-ci pour voir si elle est aussi bonne. Le principe reste très similaire, un roman d’aventure sur fond d’énigme historique.
Tout commence par une plongée au large de Zanzibar où Sam et Remi Fargo découvre une cloche de navire enfouie dans le sable. C’est le début d’un long périple qui va les mener de Zanzibar à Madagascar et à l’Indonésie sur les traces du capitaine du navire et du mystère de l’origine des Aztèques. Tout ne se passe évidemment pas comme prévu et ils devront affronter un groupe de mercenaires engagés par le président mexicain.
J’ai moins apprécié ce livre que ceux de la série Dirk Pitt. Ce n’est pas en raison de l’intrigue qui est très intéressante et qui m’a entraînée à faire des recherches plus poussées sur l’origine des Aztèques mais plus à cause des personnages que j’ai trouvé moins attachants que Dirk, ses enfants et Al. Les Fargo sont un couple un peu trop parfait à qui tout réussi et celà en devient presque agaçant.
L’énigme historique est elle bien ficelée et met en lumière un pan de l’histoire aztèque peu ou pas connue du grand public. Une fois de plus Clive Cussler a fait un gros effort de recherches documentaires pour combiner l’aspect historique à la fiction et faire paraître réaliste certains aspect imaginaire du roman.
La qualité d’écriture reste une constante chez Clive Cussler. Le style est vif, les descriptions sont concises mais plantent bien le décor, les chapitres courts et l’action permanente rendent le rythme très rapide.
En conclusion, ce roman est intéressant et facile à lire mais si vous voulez découvrir Clive Cussler, je vous conseille plutôt la série Dirk Pitt.

lundi 20 juin 2016

Dans les bois éternels de Fred Vargas.

Dans les bois éternels est un roman de Fred Vargas publié en 2006 aux éditions Viviane Hamy et en poche chez J’ai Lu en 2009. C’est le cinquième tome de la série sur le commissaire Adamsberg.
Je n’avais jamais lu de Fred Vargas avant celui-ci mais en avait envie depuis longtemps car j’ai lu pas mal de bonnes critiques sur ses livres. Je suis tombé sur celui-ci chez mon bouquiniste préféré et je me suis dit que c’était l’occasion de commencer. A peine rentrée à la maison, au lieu de le faire rejoindre la centaine de livres composant ma PAL, je l’ai entamé et bien m’en a pris. Le fait que ce ne soit pas le premier tome de la série n’est en rien dérangeant, les événements antérieurs nécessaires à la bonne compréhension du récit sont rappelés par l’auteur.
L’histoire débute par la mort de deux racailles et va mener Adamsberg à enquêter sur des reliques disparues, des profanations de tombes et des sacrifices d’animaux. Un rituel ésotérique se cacherait-il derrière tout ceci ? Adamsberg et ses coéquipiers sillonneront la région parisienne et la Normandie à la recherche d’indices. Le commissaire devra aussi surveiller ses arrières car un homme avec lequel il partage un passé douloureux sera intégré à son équipe.
Le style de l’auteur est très fluide et énergique. Les chapitres courts renforcent cette impression qu’il n’y a pas de temps mort dans le déroulement de l’histoire. Les personnages sont très fouillés, l’auteur semble attacher une grande importance à la psychologie de chacun d’eux. L’intrigue policière est bien ficelée et nous entraîne sur de fausses pistes avant le dénouement final. J’avoue ne pas avoir trouvée le meurtrier avant les dernières pages du livre ni même l’avoir soupçonné.
J’ai beaucoup apprécié ce roman et vais continuer avec les autres publications de Fred Vargas dès que ma PAL aura un peu diminuée !

mardi 14 juin 2016

Les lames du cardinal de Pierre Pevel

Les Lames du Cardinal est une série en trois tomes écrite par Pierre Pevel. Elle a été publiée entre 2007 et 2010 par Bragelonne et a été réédité par Folio SF à partir de 2013.
On peut qualifier cette trilogie de romans de cape et d’épées à la sauce fantasy. Elle se déroule en France au XVIIè siècle et mêle habilement intrigues de cour et magie, mousquetaires et dragons. On retrouve des éléments historiques propre à cette époque parfois détourné pour les besoins de l’intrigue : le grand incendie de Paris, le Masque de Fer, d’Artagnan…
Les lames sont une équipe de bretteurs d’élite au service de Richelieu. Au début du premier tome, le groupe se reforme après leur dissolution plusieurs années auparavant suite à la trahison de l’un d’entre eux au siège de La Rochelle.
Tout au long des trois tomes, ils vont combattre une organisation de dragons, la Griffe Noire, qui souhaite mettre l’un des leurs sur le trône de France. L’intrigue principale est entremêlée d’intrigues secondaires trépidantes entraînant les différents personnages dans tout Paris et en province.
Ces livres se lisent rapidement, chaque tome étant assez court. Le rythme est très vif, les chapitres courts, les événements s’enchaînent sans interruption, les multiples points de vue empêchent la lassitude. Pierre Pevel ne perd pas son temps en des pages et des pages de description inutiles, les lieux et personnages sont décrits de manière concise mais précise. On sent d’ailleurs un travail de recherches très important de l’auteur sur le XVIIè siècle notamment dans les descriptions qu’il fait des rues de Paris.
Même si ces romans ne révolutionnent pas le genre, ils sont très plaisants à lire que ce soit pour les initiés ou les novices en fantasy. Je les recommanderai d’ailleurs sans hésiter à des personnes voulant découvrir le genre car ils sont plus faciles à aborder que d’autres de part leurs longueurs pas trop importantes, la non démultiplication des personnages, le background réel.

vendredi 10 juin 2016

La reine rouge, tome 1 : le prince des fous de Mark Lawrence.

Ce livre se passe dans le même monde que la première trilogie écrite par Mark Lawrence ( l’Empire brisé ) mais les deux histoires n’ont aucune connexion. Le monde est bien construit mais les noms de régions, villes, rivières sont vraiment trop ressemblant à la géographie européenne. Manque d’imagination de l’auteur ?
L’histoire est très accrocheuse, vive, pleine de suspense et on a hâte de connaître la suite des événements en refermant ce tome.
Les personnages sont bien construits et nous surprennent parfois avec des actions à l’opposé de leur caractère principal : le viking ultra-costaud mais hyper sensible, le prince couard et flambeur faisant preuve de courage… Le duo de ces deux personnages que tout oppose est vraiment savoureux.
Le style de l’auteur est fluide, le roman se lit rapidement. Il y a également une bonne dose d’humour qui contre-balance des moments plus tristes (morts de plusieurs personnages secondaires) et apporte un peu de légèreté à l’ensemble. Je n’ai pas encore lu la première trilogie ( bien qu’elle soit dans ma PAL) mais d’après les dires des lecteurs, ce roman est bien mieux écrit que les premiers.
Un petit mot sur la couverture que je trouve superbe bien que très simple, les tons gris/bleus allant très bien avec l’univers du livre.

mardi 7 juin 2016

Le monstre de Florence de Preston et Spezi

Preston et Spezi racontent dans ce livre la terrible histoire d’un assassin, jamais appréhendé, qui a tué 7 couples près de la ville de Florence. Les 2 auteurs reprennent par le détail tous les meurtres et les errements de l’enquête dans laquelle ils ont même un temps été soupçonnés d’être les meurtriers et d’avoir voulu fabriquer de fausses preuves.
Ils nous livrent ici un réquisitoire sans concession de la manière avec laquelle la justice italienne a traité l’affaire. Abandon de pistes intéressantes, focalisation sur des indices totalement farfelus, utilisation de fausses preuves, témoins plus que douteux, abus de pouvoir, …
Malheureusement, le fin du récit de cette enquête journalistique nous laisse sur notre faim car même si de forts soupçons pèsent sur une personne, l’assassin n’a à ce jour pas été arrêté.

samedi 4 juin 2016

Conjuration Casanova de Giacometti Ravenne

Dans ce livre, Marcas enquête sur une secte qui mêle érotisme et personnalités suivant de prétendus enseignements de Casanova. Comble pour le commissaire, le dirigeant de la secte fait partie de la franc-maçonnerie. Marcas va être aidé dans cette affaire par la seule survivante d’un massacre perpétré par le gourou.
Deuxième livre écrit par le duo Giacometti Ravenne, il est aussi bien écrit que le premier. Le style est vif et les chapitres courts avec de multiples points de vue accentuent cette impression de structure classique pour un thriller mais c’est tout à fait efficace. L’envie de continuer à tourner les pages à la fin d’un chapitre est bien présente.
Un petit bémol, le côté sexualité « spirituelle », tantrisme que prône la secte n’est pas vraiment développé. Alors certes, ce n’est pas un roman érotique mais j’aurai aimé en savoir un peu plus car c’est quand même cela qui conduit à la mort de certains personnages.
En résumé, c’est un bon thriller qui me donne envie de continuer à suivre les enquêtes du commissaire Marcas.

mercredi 1 juin 2016

Premier sang, tome 1 de la Première Loi de Joe Abercrombie

Résumé : Jadis synonyme de liberté et de progrès, l'Union n'est plus que l'ombre d'elle-même, minée par la corruption, les complots de toutes sortes et l'imcompétence notoire de ses dirigeants. Ces derniers n'ont aucune conscience des dangers qui les guettent : au nord, les clans barbares se rassemblent sous une bannière unique; du sud, où les forces du Gorkhul étaient jusque là tenues en respect par l'armée régulière, proviennent de bien curieuses rumeurs. Bayaz, le premier des Mages, sort de sa retraite millénaire pour sauver ce qui peut encore l'être. Son plan inclut un barbare philosophe, un jeune officier écervelé, un navigateur volubile, une intrépide chasseresse, un apprenti dépressif et surtout une grosse grosse colère... 
Mon avis : Premier roman de cet auteur, le style est très fluide et le roman se lit facilement. L’humour est présent mais contre-balancé par beaucoup de cruauté . On note quelques répétitions et tics de langages assez agaçants chez certains personnages.
Joe Abercrombie a inventé un monde très bien construit et développé : les villes, les pays et les peuples sont décrits avec beaucoup de précision . Les personnages sont très fouillés et vraiment originaux pour certains, l’inquisiteur handicapé notamment.
Ce premier livre est plus un tome de présentation des personnages et du background. Il pose les bases de l’intrigue mais celle-ci avance peu. Toutefois, il se passe suffisamment de choses pour qu’on ne s’ennuie pas. Quand on finit la dernière page, on attend avec impatience de lire la suite !